Nicolas de Staël, Face au Havre

Nicolas de Staël, Face au Havre
Nicolas de Staël, Face au Havre

jeudi 16 septembre 2010

fond/forme

Quelque effort qu’il faille, tracé fébrile, mauvais tableau, faire en sorte que la fabrique soit la seule raison du geste. La beauté blesse, et plus encore, la tyrannie des sentiments : c’est ce serpent-là qu’il faudrait étrangler, que nos mains premières soient celles qui rompent le rampant.
Quant au sens, foutre ! qu’il se fixe sans nous, s’il se peut, qu’il glisse. Nous qui posons les dalles n’avons conçu nulle mosaïque, juste calculé la pente de l’eau, jointoyé le carrelage blanc. Qu’il s’écoule, le sens, nous n’en retiendrons rien.

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