Un jour, juillet, j'ai
perdu le chant,
et de fait
accroupi dans le coin
dans l'angle mort de ma maison
il n'était plus rien à chanter
Et je suis devenu la pluie sur les ardoises
la pierre roulée dans les ruisseaux
et j'ai perdu le goût du thé
Les arbres ont jauni, sous lesquels des folles pleuraient
maigres de leur amour
les oiseaux dessinaient des inepties dans le ciel
et j'ai compris que cela ne reviendrait pas.
J'ai jauni moi aussi, entre l'index et le majeur
je suis devenu cendre de mon souffle
j'ai titubé de vins médiocres
et j'ai grimacé la jouissance.
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