La ville au bord de l’eau

La ville au bord de l’eau
La ville au bord de l’eau huile sur toile, 1947 Donation Pierre et Kathleen Granville, 1969 © Musée des Beaux-Arts de Dijon/François Jay © ADAGP, Paris

vendredi 22 juillet 2016

Tombé pour la France

Notre adolescence, une chanson d'Etienne Daho, tu chantais faux cela n'avait pas d'importance, j'aimerais t'entendre fredonner un air léger comme la jeunesse, reprendre le "n'importe quoi" de Tombé pour la France. Tu dansais un peu raide, nous n'étions pas doués pour la danse. Je me lève ankylosé, songe à la jeunesse envolée, je m'assois dans la lumière d'été et comme chaque matin je pense à toi, je fredonne le "n'importe quoi" de Tombé pour la France. Tes enfants chantent d'autres chansons mais c'est la même légèreté, puissent-ils chanter longtemps des refrains abscons, puisse la chanson durer, qu'importe qu'elle n'ait pas de sens, pourvu qu'elle étincelle dans les poussières d'été.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire