Tu sais quel tueur sommeille
en moi quand tu me veilles
mon gardien d’ange
tu sais le rêve qui me ronge
et quel anneau mon doigt désire
lorsqu’assommé je dors dans la paix de ta geôle
Un assassin hante ma gorge
un cri, un seul, et je libère
un étrangleur d’oiseau le regard flou d’opium
beau comme un enfant désolé
devant le jouet par lui brisé
Connais-tu l’anneau dont je parle
Que la pie vola machinale ?
Il scelle nos serments
Et la grille carnée de mon jeune haschichin
Dont le poing serré tient la tête décolée
De la pie des mensonges.
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