On la connaît la loi de la pulsion, on voit trop bien comment il marche, le petit morpion qui gouverne: il a goûté à la jouissance, en est tout retourné, preuve en est sa face de fesse, il se cramponne il veut bander, peu importe le visage de l'autre, il se fout du consentement, il veut foutre encore. Le visage d'autrui l'indiffère, la parole d'autrui l'ennuie, l'emmerde -ce qu'il dit- sourd qu'il est à la douceur, à la détresse, à la tendresse des fragiles, aveugle qu'il est au soin qu'on doit aux vieillards, aux malades, aux enfants. Insensible à la douleur, celui qui n'a jamais souffert -for l'orgueil- s'en croit à jamais exempté. L'animal triste, c'est lui, son devenir, ce qui le terrifie. Quand sera retombée l'érection, qu'aura disparu son pouvoir, quand plus de fluide dans sa petite baguette, il ne sera plus que le vide d'un désir épuisé, qui s'acharne à se répéter, c'est ainsi qu'il croit se reproduire, c'est ainsi que la baudruche crève et rend l'âme, et son pneuma si précieux, sa chère substance qu'il répand en un spasme, c'était du vent.
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