Revient
Avec toi
L’an nouveau
L’envie d’aimer
La vie qui saigne sur la neige.
Tes pas bleus dans le blanc
Le cri des arbres entrouverts
Qui goutte au soleil de midi
Dis-moi qu’ils signent ton retour
Dis-moi que rien ne figera
Ton élan d’aller vers
Ton haleine laineuse
La barbe de ta voix
Que la nuit de quatre heures
Ne sait rien de nos danses
Ne peut rien sur tes pas
Ne peut pas, dis, dis, dis
Moi que rien rien ne peut
Ombre de mon amour
T’empêcher
Vecteur d’hiver
D’aller vers
La cotonneuse ivresse
Où pleure tendre le givre
Et mon cœur fondu qui t’écoute
Et goutte
Oie blanche dont le sang me signe.
Le ravaudeur n'a pas collecté toutes les pièces du puzzle. Le ravaudeur ravaude, j'entends par là qu'entre les morceaux de sa peine il suture, et que suturant il renonce à l'unité de ce qu'il rassemble et sa tâche c'est de faire tenir ensemble, et son travail un manteau d'Arlequin.
Quelle merveille…
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