On ne veut pas savoir, la passion d'obscurcir nous possède, la pulsion nous déborde, nous abattons des oies en vol pour briser les auspices, et les cygnes qui n'iraient pas dans notre sens, nous les sortons du temple. Mais têtu persiste le réel qui déçoit notre désir et détisse le voile tendu pour le masquer. Nu, le voici qui s'impose et nous assigne à notre contingence. Ce qu'il donne à voir à nos yeux décillés de la petite mort, ce sont des singes arrogants aux mains ensanglantées. Ils ont lapidé leurs rivaux qui contestaient leurs rêves d'empire et serrent la pierre qui fracassera celui qui par malheur rira du hochet qu'ils prennent pour un sceptre, bêtes alphas, analphabètes.
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