Ce qui nous emporte qu'est-ce? La rage s'épand et nul ne mord qui ne soit mordu, mort promise, bave aux lèvres en se réclamant de dieux morts, nous éructons des ordures, et ceux qui mènent la danse bandent dans la fièvre de leurs crimes. Ce qui nous mène, ce qui nous ment, s'accélère, nous cerne et nous malmène, assommés que nous sommes par la bêtise sans précédent qu'ils sèment. Il faudrait tenir pourtant, aider ceux qui demandent asile, soigner les malades, nourrir les mendiants, préférer les fragiles aux gagnants, aimer dans toutes les langues aimer bien si possible au moins ne pas trop nuire, ce qu'il faudrait c'est, dans l'effondrement de février, faire foirer les imbéciles, rechercher la douceur en nous de toutes les amours possibles, dans tous les genres, sous toutes les peaux, le sol tremble et vacille comme sombre notre raison, nous ne tenons qu'à un fil rompu, nous tombons aimons nous puisque l'écrasement.
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