Nicolas de Staël, Face au Havre

Nicolas de Staël, Face au Havre
Nicolas de Staël, Face au Havre

jeudi 6 janvier 2011

début de la fin (suite)

Ils s’appellent au téléphone avec des précautions de grands brûlés qui savent que toucher fait mal, que la nouvelle peau, vive sous le baume, n’est pas prête à la caresse. De ce qu’il reste, de la mue, ils voudraient en vivre encore, lézards régressifs. Ils savent que c’est vain, que les mots n’y changent rien, que les efforts aggravent les déchirures et ils se parlent à jamais sans raccommodage.

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