Nicolas de Staël, Face au Havre

Nicolas de Staël, Face au Havre
Nicolas de Staël, Face au Havre

vendredi 29 octobre 2010

Interruption

Du coup qui fut donné, la mort vint, aucun doute. Tête de fleur coupée d’un ongle acide. Le suc, poisseux, collait au pistil. Naîtrait de cette poix le rêve. On la brûlerait sous des fronts ténébreux, et les vapeurs du songe susciteraient un sourire pour une heure, puis les fronts caves reprendraient la résonance vaine du ressassement. Tombe le poing sur le crâne du songe creux. Dents d’or arrachées d’une misère admise. Comment gît ici celui qu’un fumeur de pierre fractura.

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